Gaza: Une ONG condamne Ben-Gvir pour son accusation de “terroristes” contre des militants de la flottille

La rédaction avec
17:463/10/2025, vendredi
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Le ministre israélien de la Sécurité nationale, issu de l’extrême droite, Itamar Ben Gvir, entre au tribunal de district de Tel-Aviv et s’adresse aux médias avant l’ouverture de l’audience du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024.
Crédit Photo : Menahem Kahana / POOL / AFP
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, issu de l’extrême droite, Itamar Ben Gvir, entre au tribunal de district de Tel-Aviv et s’adresse aux médias avant l’ouverture de l’audience du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le 10 décembre 2024.

Le Comité international pour briser le siège de Gaza a fermement condamné vendredi les déclarations du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, après la diffusion d’une vidéo où on le voit s’adresser à des militants de la Flottille mondiale Sumud détenus en mer, les qualifiant de “terroristes”.

Dans un communiqué publié sur le réseau social X, le comité a estimé qu’
“il n’est pas surprenant que les responsables d’un génocide envoient leur ministre parader devant des militants venus de 50 pays, entouré de ses gardes”
.

Ce qui est plus surprenant, poursuit-il, c’est que malgré leur contrôle total de la scène,
“ils n’ont pas pu filmer plus de 25 secondes sans que résonne le slogan ‘Liberté pour la Palestine’, scandé par les détenus”.

Le comité a souligné que ces slogans avaient
“fait vaciller”
Ben-Gvir et a salué la détermination et la résilience des activistes, qui n’ont cessé d’affirmer leur défiance tout au long de leur voyage d’un mois vers Gaza.

“Liberté pour la Palestine. Stop au génocide. Brisez le siège”
, a conclu le communiqué.

Jeudi, la marine israélienne avait intercepté la Flottille mondiale Sumud en eaux internationales, saisissant la plupart de ses 44 navires et arrêtant plus de 450 militants venus du monde entier. La flottille cherchait à briser le blocus imposé à Gaza et à acheminer une aide humanitaire.


Israël maintient ce blocus depuis près de 18 ans sur l’enclave où vivent environ 2,4 millions de personnes. Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont tué plus de 66 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Les agences onusiennes et les ONG de défense des droits humains alertent régulièrement sur le caractère invivable de Gaza, en proie à la famine et à la propagation des maladies.


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