
Le ministre de l'Éducation Giuseppe Valditara a fait face à une vive polémique mardi pour avoir imputé la hausse des violences sexuelles en Italie à l'"immigration illégale".
Giuseppe Valditara s'exprimait dans une vidéo diffusée lundi au Parlement, à l'occasion de la présentation devant les députés de la Fondation Giulia Cecchettin, du nom d'une étudiante italienne de 22 ans kidnappée avant d'être assassinée en 2023 par son petit ami italien.
Il ne faut pas se voiler la face, l'augmentation des phénomènes de violence sexuelle est aussi liée à une forme de marginalité et de déviance qui dérivent en quelque sorte de l'immigration illégale.
Ses propos qui ont suscité de vives réactions, notamment de la part de la famille Cecchettin et des députés de gauche.
Giulia a été tuée par un homme blanc et respectable d'Italie.
Le secrétaire général du parti centriste Europa, Riccardo Magi, a également critiqué le ministre de l'Éducation. Il a souligné:
Ses propos sont démenties par toutes les statistiques. Les données du ministère de l'Intérieur montrent clairement que plus de 80 % des féminicides en Italie sont commis par des citoyens italiens.
Aurora Floridia, députée de l'Alliance des Verts et de la Gauche (AVS), a souligné que la violence sexiste n'a pas de nationalité.