
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a signalé mardi que plus de 110 000 personnes déplacées ont quitté les camps de Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), selon les rapports de terrain.
Un exode forcé et des craintes pour la sécurité des déplacés
Les déplacés se sont dirigés vers les villages des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, où aucun combat n'a été signalé, a déclaré Jens Laerke, porte-parole de l’ONU, lors d'une conférence de presse à Genève.
Destruction des infrastructures humanitaires
L’ONU a également exprimé son inquiétude face au démantèlement non planifié des camps de déplacés, entraînant:
- La destruction des infrastructures humanitaires essentielles (approvisionnement en eau, centres de santé, structures de traitement du choléra).
- D'importantes pertes d’investissements humanitaires.
- Une réduction significative des capacités de réponse aux besoins urgents.
- L’ONU suspend l’aide humanitaire au Yémen
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a ordonné cette pause en raison de l’absence des conditions de sécurité nécessaires. L’ONU a exigé la libération immédiate des travailleurs humanitaires et attend des garanties pour assurer la continuité de l’aide aux populations vulnérables.