Gouvernement de Gaza: le bilan des journalistes tués lors du génocide passe à 188 morts depuis octobre 2023

10:4710/11/2024, dimanche
MAJ: 10/11/2024, dimanche
AA
Des personnes en deuil et des collègues portent le corps du journaliste d'Al-Jazeera Arabic Ismail al-Ghoul, tué avec son caméraman Rami al-Refee lors d'une frappe israélienne pendant leur couverture du camp de réfugiés d'Al-Shati à Gaza, le 31 juillet 2024. Al Jazeera a condamné l'assassinat de deux de ses journalistes, qualifiant ces décès d'"assassinat de sang-froid" dans un communiqué.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des personnes en deuil et des collègues portent le corps du journaliste d'Al-Jazeera Arabic Ismail al-Ghoul, tué avec son caméraman Rami al-Refee lors d'une frappe israélienne pendant leur couverture du camp de réfugiés d'Al-Shati à Gaza, le 31 juillet 2024. Al Jazeera a condamné l'assassinat de deux de ses journalistes, qualifiant ces décès d'"assassinat de sang-froid" dans un communiqué.

Le bureau gouvernemental des médias de la Bande de Gaza a annoncé, samedi, le décès de 4 nouveaux journalistes, portant le bilan à 188 journalistes tués au cours du génocide israélien déclenché depuis le 7 octobre 2023.

Le bureau des médias s'exprimait dans un communiqué faisant état d'une
"hausse du nombre de martyrs journalistes à 188, depuis le début de la guerre génocidaire dans la Bande de Gaza, après le décès de 4 nouveaux journalistes".

Les journalistes tués, sont, selon la même source,
"Zahra et Ahmed Mohamed Abou Skheil exerçant pour le réseau News d'information",
tombés samedi dans un raid israélien contre un centre d'accueil dans la ville de Gaza.

Les deux autres journalistes sont
"Mustapha et Abderrahmen Kheder Bahr",
employés par l'agence locale "Urgence Palestine" et dont le premier a été tué le 31 mars 2024 à proximité de la Maison du Koweït, au sud de la ville de Gaza, alors que le deuxième, un photographe, a été tué le 6 octobre 2024 dans la cité al-Karama, à l'ouest de la ville de Gaza.

Le bureau des médias a condamné l'assassinat et la prise des journalistes pour cibles par l'occupation.


Il a jeté toute la responsabilité sur Israël, s'agissant de ce
"crime"
et appelant la Communauté internationale à exercer une pression afin
"de mettre fin à l'assassinat et au meurtre de journalistes".

Plutôt dans la journée du samedi, l'armée israélienne a bombardé un centre d'accueil à l'école "Fahd al-Sabah" abritant des déplacés dans le centre de la ville de Gaza, ce qui a coûté la vie à 7 Palestiniens, selon une source médicale, dont les deux journalistes frères Abou Skheil, selon le correspondant d'Anadolu.


Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène, avec un soutien américain absolu, un génocide dans la Bande de Gaza, faisant plus de 146 mille victimes, entre morts et blessés palestiniens, des femmes et des enfants pour la plupart, et plus de 10 mille disparus, dans un contexte de destruction massive et une famine meurtrières d'enfants et de personnes âgées, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.


Israël poursuit son génocide faisant fi de la décision du Conseil de sécurité d'y mettre fin immédiatement et des ordonnances de la Cour de justice internationale appelant à prendre des mesures préventives empêchant le génocide et appelant à améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.


À lire également :




#Bande de Gaza
#bombardement
#génocide
#attaques israéliennes
#meurtres de journalistes
#Palestine