Cinq agents de la police des frontières grecque, arrêtés ce lundi 29 mai, pour leur implication présumée dans le trafic d’êtres humains en Grèce, sont convoqués aujourd'hui au bureau du procureur en charge de l'affaire.
En Grèce, au moins cinq officiers de police ont été arrêtés par les autorités grecques en raison d'allégations d'implication dans le trafic d'êtres humains, ont rapporté les médias officiels, lundi.
Par ailleurs, la presse grecque rapporte que les policiers avaient été rémunérés en échange de leurs services.
D'après l'indication du ministère, dans au moins 12 des cas, les agents de polices ont facilité l'entrée illégale d'un grand nombre de ressortissants de pays tiers sur le territoire grec.
Lors de la perquisition au domicile des agents de police, 26 550 euros, 59 téléphones portables, 12 chargeurs portables, 2 120 dollars américains, 850 livres turques, 23 livres sterling, 77 leus roumains, de nombreux billets de banque et cartes bancaires en provenance des pays asiatiques ont été retrouvés, explicite-t-il.
Selon l’enquête conduite par le Ministère de l’Intérieur, ces officiers occupaient le poste au département des gardes-frontières de Didymoteicho, dans la région d'Evros (nord-est), à la frontière avec la Türkiye, a précisé l’agence de presse étatique AMNA.
Dans les rapports de presse, il a été noté que les arrestations sont intervenues au terme de plusieurs mois d'investigations et d’écoutes téléphoniques menées par la police grecque depuis octobre 2022.
