La Banque centrale d'Israël à Jérusalem.
La Banque d'Israël a revu lundi à la baisse ses prévisions de croissance pour 2024 et 2025, estimant que la guerre dans la Bande de Gaza continuerait de manière plus intense et plus longtemps qu'initialement prévu.
Les prévisions publiées au mois d'avril prévoyaient une croissance du PIB de 2% et 5% pour cette année et l'année prochaine. La Banque centrale les a respectivement abaissées à 1,5% et 4,2%, d'après un communiqué.
"Le service estime que la guerre va se poursuivre avec une intensité renforcée jusqu'à la fin de l'année 2024 pour se ralentir au début de 2025"
, a indiqué Amir Yaron, gouverneur de la Banque centrale.
D'après l'institution, l'inflation devrait s'établir à 3% contre 2,7% en 2024. L'institution financière a précisé:
Tant que les combats continuent, la croissance du PIB devrait être altérée tant du côté de l'offre que de la demande.
Le rapport note que
"la mobilisation des réservistes continue d'affecter la main-d'œuvre dans tous les secteurs"
, ajoutant que la construction était particulièrement touchée par les restrictions imposées aux travailleurs palestiniens.
La Banque estime également que l'impact de la guerre sur l'image d'Israël à l'étranger
"conduira à une baisse de la demande dans les exportations israéliennes et des investissements de l'étranger".
L'agence de notation Moody's a abaissé en février la note de la dette d'Israël d'un cran, à A2, considérant que
"le conflit militaire en cours avec le Hamas, son contrecoup et ses conséquences plus larges augmentent sensiblement le risque politique pour Israël et affaiblissent ses institutions exécutives et législatives ainsi que sa solidité budgétaire".
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