Le mouvement de résistance palestinien Hamas a insisté, lundi, sur le fait qu'il ne consentira à aucune libération de prisonniers sans le retrait total de l'armée israélienne de la Bande de Gaza et le retour des Palestiniens déplacés dans leurs foyers sur l'ensemble du territoire de l'enclave.
Un cessez-le-feu permanent est la seule garantie pour protéger notre peuple et mettre fin aux effusions de sang et aux massacres.
Le Hamas a déclaré, samedi, avoir soumis à l'Égypte et au Qatar sa réponse concernant la proposition de cessez-le-feu avec Israël à Gaza et a réitéré ses exigences quant à un cessez-le-feu permanent, au retrait de l'armée israélienne de la Bande de Gaza, au retour des personnes déplacées et à une augmentation de l'aide humanitaire accordée à l'enclave.
Israël a tué près de 33 800 Palestiniens depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le Hamas, attaque au cours de laquelle quelque 1 200 Israéliens auraient été tués et environ 250 autres faits prisonniers, selon les autorités de Tel-Aviv.
Tractations qui visent à parvenir à un accord d'échange de prisonniers et à une deuxième trêve entre les deux parties, après la première, qui a duré une semaine jusqu'au début du mois de décembre dernier, et qui s'est traduite par la libération de 81 Israéliens et de 24 étrangers, en échange de 240 Palestiniens, dont 71 femmes et 169 enfants, outre l'entrée d'une aide limitée dans la Bande de Gaza.
Le conflit a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites.