Des experts des droits de l'homme de l'ONU ont déclaré, lundi, que la destruction systématique et généralisée des habitations, des services et des infrastructures civiles menées par l'armée israélienne dans la Bande de Gaza constitue un "crime contre l'humanité".
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv d'empêcher la commission d'actes pouvant s'apparenter à un génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.