Hamas salue le retrait de Trump du plan de déplacement massif à Gaza

La rédaction avec
12:1813/03/2025, Perşembe
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Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.

Le groupe palestinien Hamas a salué jeudi les déclarations du président américain Donald Trump, qui semblent marquer un recul par rapport à son projet de déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, dévastée par la guerre.

Mercredi, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche avec le Taoiseach (Premier ministre) irlandais Micheál Martin, Trump a affirmé en réponse à une question que
“personne n’expulse les Palestiniens de Gaza”.

“Si les déclarations du président américain Trump représentent un recul total de l’idée de déplacer la population de la bande de Gaza, elles sont les bienvenues”
, a déclaré le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, dans un communiqué.

Il a toutefois appelé à
“consolider cette position en obligeant l’occupation (israélienne) à appliquer toutes les clauses des accords de cessez-le-feu (à Gaza)”
, ajoutant que Trump devait éviter
i
contre les Palestiniens et leur terre.

Les propos de Trump interviennent après l’annonce, dimanche, du ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, selon laquelle Tel-Aviv mettrait en place un bureau de “
l’Autorité de l’émigration
” sous l’égide du ministère de la Défense pour gérer le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, selon plusieurs médias.

Début mars, un sommet arabe et une réunion de l’Organisation de la coopération islamique ont approuvé un plan global pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants. Ce projet, estimé à environ 53 milliards de dollars, devrait s’étaler sur cinq ans.


Cette initiative arabe répond à une proposition antérieure de Trump visant à
“prendre le contrôle”
de Gaza et à y réinstaller les Palestiniens pour en faire une destination touristique. Ce plan avait été rejeté par le monde arabe et de nombreux autres pays, qui l’avaient qualifié de tentative de nettoyage ethnique.

Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne sur Gaza a fait plus de 48 500 morts, en majorité des femmes et des enfants. Une trêve et un échange de prisonniers avaient temporairement interrompu les combats en janvier.


En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël fait également l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice.


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