Les dégâts causés par un incendie majeur qui a ravagé plusieurs immeubles d'habitation du complexe résidentiel Wang Fuk Court, dans le quartier Tai Po de Hong Kong, le 28 novembre 2025.
L’agence anticorruption de Hong Kong a annoncé vendredi avoir arrêté huit personnes dans le cadre de l’enquête sur l’incendie d’un ensemble résidentiel qui a fait au moins 128 morts, le plus meurtrier dans un bâtiment depuis 1980.
Selon l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), le groupe comprend sept hommes et une femme, parmi lesquels
"des consultants, des sous-traitants en échafaudage et un intermédiaire du projet"
. La commission avait déjà ouvert une enquête concernant l’incendie survenu dans un complexe en cours de rénovation.
Le feu a ravagé sept des huit tours du site, qui compte près de 2 000 logements. Il a fallu plus de 40 heures aux pompiers pour maîtriser l’incendie.
L’ICAC a indiqué que les personnes arrêtées, âgées de 40 à 63 ans, incluent
"quatre membres de la société de conseil chargée du vaste projet de rénovation de Wang Fuk Court, dont deux directeurs et deux chefs de projet responsables de la supervision"
.
Les autres suspects sont trois sous-traitants en échafaudage ainsi qu’un intermédiaire. L’organisme, qui fonctionne de manière statutaire et indépendante, n’a pas précisé la nature des infractions présumées.
Les enquêteurs ont également saisi des documents de travail et des relevés bancaires dans 13 lieux différents.
La police de Hong Kong avait par ailleurs annoncé jeudi l’arrestation de trois hommes soupçonnés d’homicide involontaire dans le cadre de ses propres investigations.
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