IHH a lancé une campagne d'aide globale pour le Soudan

Le président de la Fondation IHH, Bülent Yıldırım et L'ancien vice-président de l'OCI pour l'aide humanitaire, Atta Elmanan Bakhit Alhaj. Crédit Photo: AA

Le président de la Fondation turque d'aide humanitaire (IHH), Bülent Yıldırım, a déclaré que toutes les organisations non gouvernementales devraient aider le Soudan.

Lors d'une conférence de presse au siège de l'IHH, Bülent Yıldırım a déclaré que de nombreux pays islamiques perdent du pouvoir et du temps en raison de conflits internes.

Bülent Yıldırım a déclaré que si les musulmans n'établissaient pas l'unité islamique et ne prenaient pas les bonnes mesures, des conflits similaires pourraient se reproduire et il a ajouté:

"Ils veulent syrianiser le Soudan et répandre la confusion dans les pays environnants. Dans le cadre de ce processus, nous avons observé les organisations d'aide humanitaire et un discours s'est développé : L'aide ne peut pas être distribuée au Soudan, il y a des risques. Pourquoi l'Organisation des Nations unies a-t-elle été créée ? Pourquoi l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a-t-elle été créée ? Je pense que les organisations d'aide humanitaire devraient prendre des risques. Nous distribuons des aides au Soudan. En tant qu'IHH, nous apportons de l'aide"

Yıldırım a attiré l'attention sur la nécessité de trouver une solution à la confusion qui règne au Soudan et a déclaré:

"Toutes les organisations non gouvernementales devraient aider le Soudan. J'appelle toutes les organisations non gouvernementales à soutenir notre travail d'aide. Les États doivent agir, la diplomatie humanitaire doit être mise en œuvre de toute urgence. Ceux qui disent que les routes de l'aide sont fermées trahissent les femmes et les enfants soudanais. Les routes sont-elles fermées ? À quoi sert alors la Convention de Genève ? Si les États ne respectent pas ces accords, s'ils ne prennent pas les mesures nécessaires, si Allah le veut, quelqu'un viendra du sein de l'Anatolie et fera ce que ces États devraient faire."

L'ancien vice-président de l'OCI appelle à l'aide pour le Soudan

L'ancien vice-président de l'OCI pour l'aide humanitaire, Atta Elmanan Bakhit Alhaj, a déclaré qu'il y a quelques mois, au Soudan, les gens étaient chez eux en sécurité.

M. Alhaj a déclaré que près de 6 millions de personnes avaient quitté Khartoum, qui compte 7 à 8 millions d'habitants, à la suite des affrontements et a ajouté :

"C'est la période des semailles au Soudan. Il n'y a pas de sécurité, pas de carburant. Malheureusement, nous allons rater cette période de plantation. Il y avait 70 universités au Soudan, presque toutes ont été incendiées."

Il conclut :

"70 % des hôpitaux de Khartoum sont devenus inutilisables. Toutes les organisations internationales concernées devraient prendre des mesures pour lutter contre cette crise. La Türkiye doit également faire de son mieux sur le plan diplomatique. Nous sommes heureux que l'IHH soit à la tête de ce processus"

Nous invitons le Soudan à ne pas rester insensible

Dans le communiqué de presse lu par Emre Kaya, membre du conseil d'administration de l'IHH, il est indiqué que le Soudan traverse une période très difficile.

Le communiqué souligne qu'une aide humanitaire à grande échelle a été lancée par l'IHH et que les déclarations suivantes ont été faites :

"Dans le cadre de ce travail d'aide, nous fournirons du matériel tel que des couvertures, des tentes et des médicaments, en particulier des denrées alimentaires de base nécessaires, à la région grâce à des dons en nature et en espèces. Ce matériel sera distribué aux personnes dans le besoin par l'intermédiaire de notre personnel et de nos représentants sur le terrain. Nous espérons que les conflits cesseront dès que possible et que les mesures nécessaires seront prises pour une amélioration rapide de la situation au Soudan. Nous invitons toutes les organisations non gouvernementales de notre pays et du monde, les Nations unies, l'Organisation de la coopération islamique et toutes les institutions et organisations concernées à ne pas rester insensibles au drame humanitaire au Soudan et à prendre d'urgence les mesures nécessaires avant que la situation ne s'aggrave".

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