Le candidat ultraconservateur à la présidentielle en Iran, Saïd Jalili, et le réformateur Massoud Pezeshkian, ont tenu leurs derniers meetings de campagne à Téhéran avant le scrutin de vendredi.
Des milliers de partisans de M. Jalili ont rallié mercredi la mosquée Mosalla, dans le centre de la capitale, brandissant des centaines de drapeaux iraniens et scandant "Jalili, Jalili" ou "Tout l'Iran dit Jalili".
Hommes d'un côté et femmes de l'autre ont applaudi à tout rompre lorsque M. Jalili a fait son entrée.
Conservateurs contre réformateurs
Ancien négociateur nucléaire (2007-2013) connu pour ses positions inflexibles face aux puissances occidentales, M. Jalili s'était fermement opposé à tout accord imposant des restrictions au programme nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions.
M. Rohani, comme l'ancien président réformateur Mohammad Khatami, soutiennent Massoud Pezeshkian dans cette course pour la présidence. Tout en affirmant sa loyauté à la République islamique, le candidat réformiste prône l'ouverture envers l'Occident.
Dans un stade du centre de Téhéran, une foule enthousiaste agitait des drapeaux verts, ornés du slogan "Pour l'Iran" de ce député de Tabriz (nord-ouest).
"Sortir de l'isolement"
La jeune femme est morte en détention après avoir été arrêtée par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict pour les femmes.
Depuis les manifestations, les femmes sont de plus en plus nombreuses à sortir tête nue dans la rue.
Ces derniers mois, la police a toutefois renforcé les contrôles envers celles qui enfreignent les règles.