Des troupes israéliennes entrent dans une ville du sud du Liban et tuent un employé municipal

La rédaction avec
11:4430/10/2025, jeudi
AA
De la fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue du village d'Ej Jarmaq, dans le sud du Liban, le 20 octobre 2025.
Crédit Photo : RABIH DAHER / AFP
De la fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue du village d'Ej Jarmaq, dans le sud du Liban, le 20 octobre 2025.

Des forces israéliennes ont mené un raid nocturne dans une ville du sud du Liban, tuant un officier municipal à l’intérieur du bâtiment de la municipalité, selon des médias locaux.

L’agence nationale d’information (ANI) a rapporté que des troupes israéliennes avaient pénétré d’environ un kilomètre dans la ville de Blida, dans le district de Marjayoun, à bord de véhicules militaires et tout-terrain, lors d’une
"attaque dangereuse et sans précédent".

Vers 1h30 du matin (23h30 GMT), les soldats auraient pris d’assaut le bâtiment municipal de Blida, où ils ont abattu un officier local. Des habitants ont déclaré avoir entendu des cris et des appels à l’aide provenant du bâtiment jusqu’au retrait des forces israéliennes vers 4h du matin (02h00 GMT).

Après le départ des troupes, des membres de l’armée libanaise ont récupéré le corps de l’officier et l’ont transporté à l’hôpital, selon l’ANI. L’armée israélienne n’a pas encore commenté l’incident.


Depuis le début de son offensive contre le Liban en octobre 2023, intensifiée en une attaque à grande échelle en septembre 2024, l’armée israélienne aurait tué plus de 4 000 personnes et blessé près de 17 000 autres.


Bien qu’un cessez-le-feu ait été conclu en novembre 2024 après des mois d’affrontements transfrontaliers entre le Hezbollah et Israël, des sources locales affirment qu’Israël l’a violé plus de 4 500 fois. Selon les termes de l’accord, les forces israéliennes devaient se retirer complètement du sud du Liban d’ici janvier 2025, mais elles ne l’ont fait que partiellement et maintiennent encore une présence militaire dans cinq postes frontaliers.


A lire également:





#Israel
#Marjayoun
#Liban
#attaque