
L’armée israélienne a annoncé jeudi l’élargissement de ses opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza, en vue d’une nouvelle incursion terrestre, malgré les mises en garde régionales et internationales.
Le porte-parole de l’armée, Effie Defrin, a fait cette déclaration alors que les bombardements s’intensifiaient dans l’enclave.
Nommé en mars, Defrin a succédé à Daniel Hagari après son limogeage. Ses déclarations interviennent alors qu’Israël a intensifié ses attaques, causant la mort de plus de 1 160 personnes et blessant plus de 2 700 autres depuis le 18 mars. Cette offensive a mis fin à un cessez-le-feu et à un accord d’échange de prisonniers signé en janvier entre Israël et le Hamas.
Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa volonté d’intensifier les frappes sur Gaza, dans le cadre d’un plan soutenu par l’ancien président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens hors de l’enclave.
Depuis le début de l’offensive militaire israélienne en octobre 2023, plus de 50 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, la majorité étant des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Par ailleurs, Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de sa guerre contre l’enclave.