
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la justice internationale, a appelé les pays membres de la Cour pénale internationale (CPI) à en sortir, à l'instar de la Hongrie.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt international, a exhorté les États membres de la Cour pénale internationale (CPI) à quitter l’institution, suivant l’exemple de la Hongrie.
Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse conjointe à Budapest, jeudi, avec son homologue hongrois Viktor Orban, qui venait d’annoncer la décision de son pays de se retirer de la CPI.
D’après une chaîne de télévision israélienne, Orban a justifié cette décision en affirmant que la CPI s’était “politisée”, et que ses récentes décisions à l’encontre d’Israël en étaient la preuve.
Dans un communiqué, il a exprimé son indignation face à l’absence de toute mention, lors de la conférence de presse, de la guerre menée contre les Palestiniens, des expulsions forcées et de l’annexion, ainsi que du droit du peuple palestinien, pourtant reconnu par la communauté internationale.
Netanyahu est arrivé en Hongrie jeudi matin pour une visite qui se poursuivra jusqu’à samedi soir.
La Hongrie est ainsi devenue le premier pays à refuser d’exécuter l’ordonnance de la CPI demandant l’arrestation de Netanyahu.
Ce déplacement fait suite à une invitation de Viktor Orban, qui a assuré à Netanyahu qu’il ne donnerait pas suite au mandat d’arrêt émis contre lui.
Netanyahu fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI depuis le 21 novembre 2024, lorsque les juges de la Cour ont ordonné son arrestation ainsi que celle de son ministre de la Défense de l’époque, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza depuis au moins le 8 octobre 2023.