Israël: Invoquant des "raisons de sécurité", l'audience de Benjamin Netanyahu a été annulée

La rédaction avec
13:0917/11/2025, Pazartesi
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une réunion avec le vice-président américain dans son bureau à Jérusalem, le 22 octobre 2025.
Crédit Photo : NATHAN HOWARD / POOL / AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une réunion avec le vice-président américain dans son bureau à Jérusalem, le 22 octobre 2025.

Le tribunal de district de Tel-Aviv a accepté lundi d’annuler l’interrogatoire du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, accusé de corruption, qui devait avoir lieu mercredi, après que ce dernier a invoqué des "raisons de sécurité".

Selon le quotidien israélien Yediot Aharonot, cette décision intervient après que Netanyahu a remis au parquet une enveloppe contenant des documents confidentiels lors de sa comparution du jour.


Le journal, classé centre-droit, précise que les juges ont accédé à la requête du Premier ministre après qu’il leur a indiqué vouloir leur présenter
"une question de sécurité concernant mercredi"
de manière confidentielle.

Yediot Aharonot ajoute que la remise de cette enveloppe a précédé la décision du tribunal, et que l’interrogatoire de Netanyahu dans l’affaire 1000 devrait s’achever lundi.


La chaîne publique Kan a confirmé la reprise du contre-interrogatoire dans cette affaire, où Netanyahu est poursuivi pour corruption, fraude et abus de confiance. Elle indique que l’audience du jour sera écourtée et se terminera à 14 h (GMT+3).


L’affaire 1000 concerne des accusations selon lesquelles Netanyahu et certains membres de sa famille auraient accepté des cadeaux de grande valeur de la part d’hommes d’affaires en échange de faveurs et d’interventions dans plusieurs domaines.


Le Premier ministre fait face à trois dossiers distincts, les affaires 1000, 2000 et 4000, dans lesquels il est soupçonné de corruption, de pots-de-vin et d’abus de confiance, des charges pouvant entraîner une peine de prison. Il rejette l’ensemble des accusations.


Dans l’affaire 2000, il est accusé d’avoir négocié avec Arnon Mozes, éditeur du journal Yediot Aharonot, pour obtenir une couverture médiatique favorable. L’affaire 4000 porte, elle, sur des avantages présumés accordés à Shaul Elovitch, ancien propriétaire du site Walla et responsable chez Bezeq, en échange d’une couverture positive.


Ces procédures judiciaires se déroulent dans un climat politique tendu, marqué par une succession d’élections rapprochées en Israël.


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