
Les autorités israéliennes ont démenti les allégations selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait promis à Washington de garantir un passage sécurisé à environ 200 Palestiniens restés derrière la ligne jaune dans la région de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Ces Palestiniens seraient, selon certaines sources, membres des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.
L’information a été relayée par Avigdor Liberman, chef de l’opposition israélienne, dans un message publié sur le réseau social X, accusant Netanyahu d’avoir assuré à l’administration américaine qu’il permettrait à ces hommes de rejoindre l’ouest de Gaza.
En réaction, un responsable proche du Premier ministre, cité par la presse locale, a démenti catégoriquement ces propos, qualifiant les accusations de "totalement infondées" et affirmant que Netanyahu n’a pris aucun engagement envers les États-Unis à ce sujet.
Le mois précédent, plusieurs médias israéliens avaient déjà rapporté que Netanyahu envisageait d’autoriser le passage de ces combattants en échange de la reddition de leurs armes. Cette rumeur avait alors suscité la colère des ministres d’extrême droite, qui avaient exhorté le Premier ministre à rejeter toute négociation de ce type.
Parallèlement, certaines sources avaient indiqué que l’administration américaine exerçait des pressions diplomatiques sur Israël afin d’obtenir l’autorisation de passage pour ces Palestiniens.









