
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié mardi la situation dans la bande de Gaza d’“atroce” et de “destruction systématique”, tout en précisant qu’il ne lui appartenait pas de déterminer juridiquement s’il s’agit d’un génocide.
Interrogé sur les conclusions de la Commission d’enquête de l’ONU affirmant qu’Israël a commis un génocide, Guterres a rappelé que cette qualification relève des juridictions compétentes, en particulier de la Cour internationale de Justice.
Concernant l’idée d’une éventuelle force onusienne pour protéger les civils, il a estimé qu’une telle initiative serait inévitablement rejetée par Israël et probablement aussi par les États-Unis.
Évoquant plus largement la capacité de l’ONU à agir face aux crises, le secrétaire général a dénoncé “la paralysie du Conseil de sécurité”, qu’il a qualifiée de “source d’impunité qui mine notre action”. Il a insisté sur le fait que ce blocage ne venait pas de l’ONU elle-même, mais des divisions entre États membres.