L'armée israélienne a mis en œuvre une politique de harcèlement, de torture et de négligence médicale à l'encontre des Palestiniens détenus, selon un rapport de l'organisation locale B'Tselem.
Depuis l'invasion terrestre d'Israël à Gaza, le 27 octobre 2023, des femmes, des enfants, des médecins, des travailleurs de la santé et des membres des services de secours ont été parmi ceux arrêtés.
Le centre de détention de Sde Teiman, situé dans le désert du Néguev, est connu pour des crimes inhumains, notamment des abus sexuels et de la torture infligés à des Palestiniens détenus par l'armée israélienne.
Des Israéliens d'extrême droite, opposés à la détention des soldats, ont envahi Sde Teiman et le tribunal militaire israélien à Beit Lid. Parmi eux se trouvaient le ministre d'extrême droite Amichai Eliyahu et le député Nissim Vaturi du parti Likud.
Les soldats israéliens ont été mis sous enquête et placés sous arrestation domiciliaire sans inculpation depuis le 13 août, une décision critiquée par des organisations de droits de l'homme qui estiment qu'elle permet aux soldats d'échapper à des sanctions.
Israël a continué son offensive brutale contre Gaza après une attaque du groupe Hamas le 7 octobre de l'année dernière, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat. Plus de 41 800 personnes ont été tuées depuis, principalement des femmes et des enfants, et plus de 96 800 ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L'offensive israélienne a déplacé presque toute la population de Gaza, exacerbant une crise humanitaire déjà sévère avec des pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments. Israël fait face à une affaire de génocide à la Cour pénale Internationale (CPI) pour ses actions à Gaza.