Depuis un an, Israël intensifie ses attaques sur Gaza, ayant tué plus de 41 800 personnes et blessé près de 97 100 autres, dont la majorité sont des femmes et des enfants.
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté la mort de 146 médecins et l'absence de 83 % des fournitures médicales et 60 % des médicaments dans les hôpitaux.
Les conditions de vie se détériorent rapidement. Près de 25 000 patients nécessitent des traitements en dehors de l'enclave. Israël a aussi coupé l'électricité, bloqué l'entrée de carburant pour la centrale électrique et suspendu les livraisons d'eau, de nourriture et d'assistance médicale.
Les bombardements israéliens ne causent pas seulement une crise humanitaire; ils engendrent également une catastrophe environnementale. L'utilisation de bombes au phosphore blanc, interdite dans les zones civiles, a été confirmée par Amnesty International.
Des études estiment que les frappes ont entraîné des émissions de 420 000 à 652 000 tonnes de CO2 en seulement quatre mois, surpassant les émissions annuelles de 26 pays.
De plus, la guerre a engendré une accumulation massive de déchets solides, menaçant la santé publique. Près de 85 % de la population de Gaza sont déplacés, et des centaines de milliers de tonnes de déchets s'accumulent, exacerbant la propagation de maladies infectieuses.
La destruction des infrastructures pourrait entraîner des émissions de 46,8 à 60 millions de tonnes de CO2 lors des reconstructions, équivalentes aux émissions annuelles de plus de 135 pays.