Des camions transportant de l'aide humanitaire sont alignés du côté égyptien du poste frontière de Rafah avec la bande de Gaza, le 2 mars 2025, après qu'Israël a suspendu l'entrée de fournitures dans l'enclave palestinienne. Israël a déclaré le 2 mars qu'il suspendait l'entrée des fournitures dans la bande de Gaza. Des tirs d'artillerie et une frappe aérienne ont été signalés dans le territoire après que l'État hébreu et le Hamas se soient trouvés dans une impasse quant à la manière de procéder avec leur fragile cessez-le-feu.
Le gouvernement israélien a décidé, dimanche, de suspendre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, quelques heures seulement après l'achèvement officiel de la première phase de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers, selon des médias israéliens.
La chaîne 12 a rapporté que
"l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza a été interrompue suite à la fin officielle du cessez-le-feu".
Pendant ce temps, la quatorzième chaîne israélienne "Channel 14" a rapporté que
"lors d'une discussion menée par le Premier ministre Benyamin Netanyahu hier soir, une décision a été prise de suspendre les livraisons de camions humanitaires à Gaza jusqu'à nouvel ordre".
La même source ajoute que la décision a été coordonnée avec les États-Unis.
La première phase de l'accord de cessez-le-feu, qui a duré 42 jours, a officiellement pris fin samedi à minuit.
Cependant, Israël n'a pas accepté de passer à la deuxième phase ni de mettre fin à la guerre.
Plus tôt dimanche, Israël a déclaré avoir accepté un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza pendant le ramadan et la Pâque, suite à une proposition de l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, quelques heures après l'expiration de la première phase d'un cessez-le-feu.
Un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers était en vigueur depuis janvier, mettant fin à la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza qui a fait plus de 48 380 victimes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l'enclave en ruines.
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