La Norvège, qui préside le groupe des donateurs internationaux pour la Palestine, a annoncé avoir négocié un accord temporaire entre Israël et l'Autorité palestinienne (AP) pour éviter aux Palestiniens d'être étranglés financièrement.
En vertu d'un accord remontant à 1994, l'Autorité palestinienne reçoit des taxes, mais Israël retient certains de ces fonds depuis qu'il a lancé une offensive contre la Bande de Gaza suite à l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
L'Autorité palestinienne est alors disposée à accepter les autres fonds.
Le Premier ministre Jonas Gahr Store a salué cet accord.
C'est essentiel pour promouvoir la stabilité dans la région et pour que l'Autorité palestinienne ait une légitimité auprès de son peuple.
Les frappes israéliennes qui ont suivi ont, à ce jour, fait près de 29 000 morts, essentiellement des femmes et des enfants, poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la Bande de Gaza ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
À la lumière de ces exactions, Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de la Bande de Gaza.