Le nombre d'interpellés en Palestine augmente à 7 100 Palestiniens depuis le 7 octobre

13:3719/02/2024, lundi
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Les forces de sécurité israéliennes arrêtent un manifestant qui proteste contre la guerre israélienne en cours à Gaza, dans la ville de Jéricho en Palestine occupée, le 9 février 2024.
Crédit Photo : HAZEM BADER / AFP
Les forces de sécurité israéliennes arrêtent un manifestant qui proteste contre la guerre israélienne en cours à Gaza, dans la ville de Jéricho en Palestine occupée, le 9 février 2024.

Le nombre de détenus en Palestine occupée a augmenté ce lundi à 7 100 Palestiniens depuis le 7 octobre, suite à l'arrestation de 25 Palestiniens par l'armée israélienne durant les dernières 24 heures.

L'Autorité palestinienne pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers (gouvernementale) et le Club des prisonniers (non gouvernemental) ont déclaré dans un communiqué commun que
"le nombre total d'arrestations après le 7 octobre s'est élevé à environ 7 100"
, précisant qu'il inclut ceux qui sont toujours détenus et ceux qui ont été relâchés.

Selon le communiqué, l'armée israélienne a arrêté
"au moins 25 citoyens de Palestine, parmi lesquels des anciens prisonniers, depuis la matinée d'hier (dimanche) et la matinée d'aujourd'hui (lundi)".

Les arrestations se sont réparties entre les gouvernorats d'Hébron (sud), de Ramallah et de Jérusalem (centre), et de Naplouse et Jénine (nord), selon la même source.

Dans ce contexte, les deux institutions ont rapporté des
"actes généralisés d'abus, de graves passages à tabac et des menaces contre les détenus et leurs familles, outre le sabotage et la destruction des maisons des citoyens, et la confiscation de véhicules et d'argent".

Le nombre total de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes dépasse désormais les 9 000 détenus, dont 3 484 détenus administratifs et 606 personnes classées comme
“combattants irréguliers“
arrêtés à Gaza, selon les données des deux organisations jusqu'à la fin du mois de janvier dernier.

La détention administrative est ordonnée par l'armée israélienne, prétextant une menace potentielle pour la sécurité, sans chef d'accusation, pour une période reconductible de 6 mois.

D'un autre côté, des témoins oculaires ont rapporté à Anadolu que l'armée israélienne
"a mené une opération militaire à grande échelle dans la ville de Qabatiya, près de Jénine, au cours de laquelle elle a perquisitionné des dizaines de maisons et arrêté environ 40 citoyens. La majorité d'entre eux ont été libérés par la suite et les forces israéliennes se sont retirées de la ville".

Selon les témoignages, des heurts et des affrontements armés ont éclaté entre les Palestiniens et l'armée israélienne, et des bruits d'explosions ont été entendus durant les accrochages.


Des témoins ont indiqué que l'armée
"a détruit des véhicules et des biens au cours de l'opération".

Malgré le fait que l'État hébreu comparait actuellement devant la Cour internationale de justice pour génocide, Israël continue de cibler des maisons, des hôpitaux, des lieux de culte, entre autres bâtiments et structures civiles dans la bande de Gaza et plusieurs villes palestiniennes de Palestine et de Jérusalem.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène des opérations militaires meurtrières contre la Bande de Gaza, faisant des dizaines de milliers de victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des données officielles palestiniennes et onusiennes.


Parallèlement à ces actes d'hostilité acharnés, Israël a renforcé son emprise sécuritaire et ses opérations militaires dans les villes et les villages de Palestine, faisant des centaines de tuées, de blessés et de détenus palestiniens.


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