"La population de Gaza est soumise à une destruction d'une ampleur et d'une rapidité sans précédent. Rien ne peut justifier le châtiment collectif d'une population" a martelé le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Ce dernier a pris la parole, mardi, lors d'une session de haut niveau sur la Palestine au Conseil de sécurité des Nations unies à New York.
Il a rappelé que les 100 derniers jours ont été terribles pour les civils palestiniens à Gaza, soulignant que la situation humanitaire est épouvantable.
Ce dernier a assuré que plus d'un demi-million de personnes à Gaza sont confrontées à une famine très grave et exigeant un accès humanitaire sans entrave à Gaza.
Le Secrétaire général des Nations unies a notamment attiré l'attention sur le fait que la majorité des infrastructures hospitalières à Gaza ont été détruites par les frappes israéliennes, ce qui ouvre la porte de nombreuses maladies contagieuses potentiellement mortelles telles que l'hépatite A, la dysenterie et le choléra.
Rappelant la prise de fonction de Sigrid Kaag, coordinatrice principale de l'aide humanitaire et de la reconstruction pour Gaza, Guterres a appelé tous les États membres à coopérer avec elle.
Insistant sur le fait qu'une paix durable ne peut être obtenue que par une solution à deux États au conflit israélo-palestinien, Guterres a qualifié d'inacceptables les déclarations des responsables israéliens s'opposant à une solution à deux États.