
Un rapport conjoint de la Banque mondiale, de l'ONU et de l'UE estime que la reconstruction de la bande de Gaza nécessitera 53,2 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, mettant en lumière l'énorme coût économique de la guerre génocidaire d'Israël sur l'enclave palestinienne.
Le rapport note également que les pertes économiques dues à la réduction de la productivité, aux revenus perdus et aux coûts d'exploitation sont estimées à 19 milliards de dollars, la santé, l'éducation et le commerce étant les secteurs les plus touchés.
L'économie de Gaza devrait se contracter de 83 % en 2024, réduisant sa contribution à l'économie palestinienne à seulement 3 %, bien qu'elle abrite 40 % de la population. Le rapport ajoute que la Palestine occupée fait également face à des difficultés économiques, avec une contraction prévue de 16% cette année.
Un accord de cessez-le-feu entre Israël et les fractions de la résistance palestinienne est entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, mettant fin à la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué près de 48 300 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et laissé l'enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.
Les dirigeants arabes se réuniront à Riyad le 20 février pour discuter de leur réponse à la proposition de Trump pour Gaza et coordonner une position arabe collective sur l'initiative américaine.