Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, attend avant une réunion entre le président russe et le Premier ministre éthiopien à Moscou, le 25 septembre 2025.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie accueillait favorablement la déclaration du président américain Donald Trump concernant le nouveau traité sur la réduction des armes stratégiques (New START).
Peskov a répondu aux questions des journalistes sur des sujets d'actualité dans la capitale, Moscou.
Évaluant la déclaration du président américain Trump selon laquelle
"la proposition du président russe Vladimir Poutine de prolonger d'un an le traité sur la réduction des armes stratégiques est une bonne idée"
, Peskov a déclaré :
Nous accueillons cette déclaration avec satisfaction. Cela permet de penser que les États-Unis soutiennent l'initiative de Poutine.
Peskov a précisé qu'ils n'avaient reçu aucun signal des États-Unis à ce sujet par les voies diplomatiques.
Évaluant également l'allégation de l'Ukraine selon laquelle
"la Chine fournit des données de reconnaissance par satellite à la Russie"
, Peskov a déclaré que la Russie disposait du potentiel nécessaire pour atteindre ses objectifs militaires en Ukraine.
Le porte-parole Peskov a déclaré, à propos de la déclaration du chancelier allemand Friedrich Merz selon laquelle
"la Russie serait derrière les vols de drones observés en Allemagne ces dernières semaines"
, que
"l'incident lié aux drones est étrange. Il n'y a aucune raison d'accuser la Russie à ce sujet"
.
Nouvel accord START
Nouvel accord START
Le nouvel accord START, qui prolonge les accords sur la réduction des armes stratégiques (START 1 et START 2) signés par les États-Unis avec l'Union soviétique en 1991 et avec la Fédération de Russie en 1993, est le dernier accord nucléaire en vigueur entre Washington et Moscou.
Cet accord, qui impose des restrictions sur les ogives nucléaires à longue portée et les missiles, expire en février 2026.
Le président russe Vladimir Poutine a proposé en septembre de respecter le traité New START conclu avec les États-Unis pendant un an après son expiration, déclarant :
Cela ne sera possible que si les États-Unis agissent de la même manière et ne prennent pas de mesures susceptibles de perturber l'équilibre actuel des forces de dissuasion.
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