
L’armée israélienne a reconnu vendredi avoir tué un garçon palestinien de 11 ans dans le sud de la Palestine occupée, jeudi, admettant que l’incident s’était produit "en dehors des règles d’ouverture du feu", selon le radiodiffuseur public israélien KAN.
Le ministère palestinien de la Santé a identifié l’enfant comme Mohammad Bahjat al-Hallak, atteint d’une balle dans le bassin dans la ville d’Ar-Rihiya, au sud d’Hébron, et a confirmé qu’il était mort des suites de ses blessures.
Selon KAN, le commandant du bataillon déployé dans le sud de la Palestine occupée a ouvert une enquête préliminaire, disant que la fusillade avait eu lieu lors de "troubles et de jets de pierres" contre les forces israéliennes.
Des sources palestiniennes citées par Anadolu ont indiqué qu’al-Hallak jouait au football sur le terrain du village lorsque les forces israéliennes ont fait irruption, tirant des balles réelles et des grenades lacrymogènes de manière indiscriminée sur les civils.
D’après les autorités locales, plus de 1 000 Palestiniens ont été tués en Palestine occupée depuis octobre 2023, environ 10 000 blessés et plus de 20 000 arrêtés, dont 1 600 enfants, dans le cadre de la guerre à Gaza. Celle-ci a été interrompue début octobre après la conclusion d’un cessez-le-feu fondé sur un plan de paix en 20 points présenté par le président américain Donald Trump.
En juillet dernier, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale l’occupation israélienne des territoires palestiniens et a exigé l’évacuation de toutes les colonies en Palestine occupée et à Jérusalem-Est.