Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, arrive au siège des Nations Unies à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) le 24 septembre 2024 à New York.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi une résolution permettant au président palestinien Mahmoud Abbas de prononcer son discours lors du débat général de la semaine prochaine via une intervention pré-enregistrée.
La mesure, concernant la participation de l’État de Palestine à la 80e session de l’Assemblée générale, a été approuvée par 145 voix pour, six abstentions et cinq voix contre, dont celles des États-Unis et d’Israël.
Cette décision intervient après que Washington a refusé et révoqué les visas d’Abbas et de hauts responsables de l’Autorité palestinienne, les empêchant ainsi de se rendre à New York pour la réunion annuelle de l’ONU.
La décision américaine survient alors que plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, la France, l’Australie et le Canada, ont annoncé leur intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors des prochaines réunions de l’Assemblée générale, rejoignant ainsi les 147 nations qui l’ont déjà fait.
L’ambassadeur palestinien Riyad Mansour a remercié les pays ayant soutenu la mesure, qualifiant le vote de
"position claire"
soulignant que le pays hôte doit respecter ses obligations selon l’Accord sur le siège de l’ONU.
Il a dénoncé le refus de visas comme
"un abus de pouvoir et une punition envers l’État de Palestine qui ne devrait pas avoir lieu",
ajoutant que la Palestine ne céderait
"pas un centimètre"
de son droit à participer pleinement aux travaux de l’ONU.
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