L'avocat d'une Française bloquée dans la Bande de Gaza exhorte Emmanuel Macron à intervenir

23:4011/12/2023, Pazartesi
MAJ: 11/12/2023, Pazartesi
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Yasmine Znaidi, une française mariée a un gazaoui, et humanitaire de l’association « Sadaqa pour Gaza » a été la cible des bombardements de l’armée sioniste le 24 octobre 2023 et avait perdu deux de ses enfants.
Crédit Photo : Katibin.fr /
Yasmine Znaidi, une française mariée a un gazaoui, et humanitaire de l’association « Sadaqa pour Gaza » a été la cible des bombardements de l’armée sioniste le 24 octobre 2023 et avait perdu deux de ses enfants.

Nabil Boudi, avocat d'une Française blessée et bloquée dans la Bande de Gaza, a adressé, lundi, une lettre ouverte à Emmanuel Macron, l'exhortant à « intervenir personnellement » pour obtenir un laissez-passer qui lui permettrait de quitter le territoire sous blocus.

Dans son courrier, le conseil rappelle que sa cliente, Yasmine Znaidi, dont la chambre a été bombardée à Gaza fin octobre, a déjà perdu deux de ses enfants et a dû fuir vers le sud. "Son seul fils rescapé, Omar, est âgé de trois ans et blessé sur tout le bas du corps. Madame Znaidi a elle-même été sévèrement blessée à la cuisse au cours de ce bombardement, rendant ses déplacements à pied extrêmement complexes", relate Maître Boudi dans sa lettre.


Expliquant que la mère de famille a demandé une aide aux services consulaires français depuis le 17 novembre, il déplore l'impossibilité d'obtenir le laissez-passer qui lui permettrait de sortir de la Bande de Gaza pour regagner la France.


"Monsieur le Président de la République, les vies de deux Français sont à l'heure actuelle extrêmement menacées. Nous avons tous pu constater que votre implication personnelle évidemment salutaire avait été déterminante dans la libération d'otages français détenus par le Hamas"
, souligne l'avocat expliquant redouter:

Une mort toujours plus proche de sa cliente et de son jeune garçon.

Pour rappel, Yasmine Znaidi, à la tête du compte Instagram
« Sadaqa pour Gaza »
, avait annoncé fin octobre, le décès de ses deux enfants dans un bombardement israélien.

"À 00h05, des missiles de l'armée ont visé la chambre où moi et mes enfants dormions. Uniquement notre chambre. Plusieurs humanitaires ont été visés ces derniers jours"
, avait-elle détaillé.

Depuis, elle a rallié Rafah, où elle vit dans la rue, dans l'espoir de sortir de la Bande de Gaza après l'obtention d'un laissez-passer.

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