Le bilan à Gaza dépasse les 61 700 morts sous les attaques israéliennes incessantes

La rédaction avec
16:2313/08/2025, Çarşamba
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Des personnes en deuil transportent le corps du correspondant d'Al Jazeera Anas al-Sharif, tué avec d'autres journalistes lors d'une frappe israélienne nocturne sur leur tente à Gaza, lors de ses funérailles à Gaza le 11 août 2025.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des personnes en deuil transportent le corps du correspondant d'Al Jazeera Anas al-Sharif, tué avec d'autres journalistes lors d'une frappe israélienne nocturne sur leur tente à Gaza, lors de ses funérailles à Gaza le 11 août 2025.

Depuis octobre 2023, au moins 61 722 Palestiniens ont été tués dans ce que le ministère de la Santé qualifie de guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza, a indiqué ce dernier mercredi.

Selon un communiqué ministériel, 123 corps ont été acheminés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 437 personnes ont été blessées, portant le total des blessés depuis le début du conflit à 154 525.


"De nombreuses victimes restent encore coincées sous les décombres ou sur les routes, les équipes d’ambulance et de la défense civile étant dans l’impossibilité de les atteindre"
, précise le ministère.

Il a également signalé que 21 Palestiniens ont été tués et 185 blessés par des frappes israéliennes alors qu’ils tentaient de recevoir une aide humanitaire dans les dernières 24 heures. Depuis le 27 mai, ce sont au total 1 859 Palestiniens tués et plus de 13 594 blessés lors de tentatives d’accès à l’aide.


Le ministère a par ailleurs rapporté que huit personnes, dont trois enfants, sont décédées ces dernières 24 heures de faim et de malnutrition, portant à 235 le nombre total de morts par famine, dont 106 enfants, alors que la crise humanitaire s’aggrave dans l’enclave.

L’armée israélienne a repris ses attaques sur Gaza le 18 mars, faisant depuis 10 201 morts et 42 484 blessés, brisant ainsi un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers établis en janvier.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.


Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice concernant sa guerre contre la bande de Gaza.


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