
L’accès humanitaire élargi pendant le cessez-le-feu en cours à Gaza a considérablement amélioré la qualité et la portée des vaccinations contre la polio dans l’enclave, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi.
Malgré des conditions météorologiques défavorables, une forte mobilisation communautaire a permis de maintenir des taux de vaccination élevés, les familles amenant leurs enfants aux points de vaccination, a-t-il ajouté.
En août 2024, le ministère palestinien de la Santé avait confirmé le premier cas de polio dans le territoire chez un garçon de 10 mois partiellement paralysé, marquant le premier cas confirmé de cette maladie hautement contagieuse depuis qu’elle avait été éradiquée 25 ans plus tôt.
Cette découverte avait conduit à la première campagne de vaccination en plein milieu de la guerre israélienne contre Gaza, menée en deux phases à partir de septembre.
Pour la dernière phase, la campagne a mobilisé 1 660 équipes, dont 1 242 unités mobiles, soutenues par des animateurs sociaux pour sensibiliser la population, a précisé le communiqué.
Selon le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, la première phase, conclue en septembre, a vacciné plus de 560 000 enfants palestiniens. La deuxième phase, qui s’est terminée en novembre, a vacciné 556 774 enfants de moins de 10 ans.
Les Nations Unies affirment que les enfants à Gaza nécessitent deux doses du vaccin oral contre la polio pour une protection adéquate.
L’épidémie de polio fait partie des nombreuses crises sanitaires résultant de l’assaut militaire israélien contre Gaza, qui a duré plus de 15 mois avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 19 janvier.