Une vue aérienne des bâtiments détruits à Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza le 22 avril 2024.
Le Hamas a mis en garde, samedi, contre les dangers de toute alternative internationale visant à superviser les activités de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
C'est ce qui ressort d'un communiqué commentant un rapport publié par un comité international indépendant chargé de vérifier la neutralité de l'UNRWA, et
''qui entre autres appelle à la création d'un organisme international pour superviser le travail de l'agence onusienne''.
Le rapport publié par la comité lundi dernier concluait qu'Israël n'avait fourni aucune preuve pour étayer ses allégations concernant le manque d'impartialité de l'agence, rappelant qu'elle restera l'élément central de l'acheminement de l'aide à Gaza.
''Nous avons suivi avec préoccupation le rapport publié par ce groupe indépendant présidé par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, et chargé par le secrétaire général Antonio Guterres d'une mission d'évaluation sur la "neutralité" de l'UNRWA"
, a assuré le Hamas.
Et d'ajouter,
''nous avons constaté dans ce rapport de 54 pages quelques dangers qui visent à porter atteinte au travail de l'UNRWA et ce, à travers la création d'organismes internationaux alternatifs aux Nations unies pour suivre et superviser toutes les activités en ce sens".
Il a considéré qu'il s'agissait
"d'une tentative de cibler sa dimension politique, et ce, dans le contexte de plans malveillants visant à mettre fin à son travail d'observateur politique de la Nakba palestinienne".
Le mouvement a, par la même occasion, noté que le rapport ne mentionne pas
''les frappes israéliennes contre 160 sièges de l'UNRWA et la mort de 180 de ses employés ainsi que les exécutions sur le terrain et le ciblage des personnes déplacées dans ses écoles''.
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