Le Kenya met en garde contre une maladie inconnue

13:2115/04/2023, samedi
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Crédit Photo: Simon MAINA / AFP
Crédit Photo: Simon MAINA / AFP

Le ministère kenyan de la Santé a mis en garde contre une épidémie "inconnue" qui a touché des centaines de personnes dans le comté de Kakamega, coûtant la vie à quatre personnes.

Patrick Amoth, directeur général de la santé du pays, a déclaré dans un communiqué que la maladie a été découverte dans les écoles Mukoma pour filles et Potteri Boys pour garçons, où 627 cas ont été signalés à la date du 14 avril.


"Malheureusement, quatre personnes originaires de la province de Kakamega Ouest ont péri à cause de cette maladie inconnue",
a ajouté Amoth. Exprimant, en ce sens, ses sincères condoléances aux familles des victimes.

Par voie de communiqué, le ministère de la Santé a fait savoir que la maladie peut se révéler sous forme de fièvre, de douleurs ou de crampes abdominales, de vomissements et de diarrhée.


Des investigations sont en cours pour déterminer le type et la cause de la maladie, qui a commencé à se propager, le 15 mars.


Le gouvernement a depuis fermé les deux écoles concernées alors que les enquêtes se poursuivent.

D'après la même source, 19 étudiants infectés reçoivent actuellement les soins nécessaires dans 7 établissements de santé à travers le pays.


Le ministère a prélevé de nombreux échantillons d'eau, de nourriture et de tissus humains dans les zones touchées pour effectuer des tests préliminaires.


Les analyses effectuées ont révélé des symptômes similaires à ceux observés chez les patients atteints d'Escherichia coli et de Salmonella enteric.

Le ministère a confirmé que tous les tests prélevés sur les patients pour détecter des maladies virales telles que la fièvre hémorragique, Marburg, la leptospirose, la fièvre hémorragique de Crimée et du Congo, la dengue, la fièvre de la Vallée du Rift et le virus du Nil occidental, étaient négatifs.


Le Kenya craint que cette maladie se propage à d'autres parties du pays.


"La maladie a des caractéristiques similaires à celles observées dans les maladies d'origine hydrique",
ont déclaré des experts de la santé à Anadolu.

À cet égard, l'épidémiologiste Elizabeth Manya a déclaré, dans un communiqué de presse, que
"ce qu'il faut maintenant, c'est la coopération de la population pour suivre de bonnes instructions d'hygiène et consulter rapidement un médecin si elle développe des symptômes".

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