"Le Liban peut aujourd'hui sortir des 'guerres des autres'", estime Emmanuel Macron

10:4214/04/2025, lundi
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Le président français Emmanuel Macron (C) et la ministre française de la Culture Rachida Dati (G) visitent le Festival du Livre de Paris au Grand Palais à Paris, le 11 avril 2025. Le festival se déroule du 11 au 13 avril 2025.
Crédit Photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP
Le président français Emmanuel Macron (C) et la ministre française de la Culture Rachida Dati (G) visitent le Festival du Livre de Paris au Grand Palais à Paris, le 11 avril 2025. Le festival se déroule du 11 au 13 avril 2025.

Le président français, Emmanuel Macron, a rendu, ce dimanche, hommage aux victimes de la guerre civile libanaise, alors que ce 13 avril marque le 50e anniversaire du déclenchement de ce conflit qui a duré 15 ans (1975 - 1990).

"Il y a cinquante ans, la guerre civile libanaise commençait. En ce triste anniversaire, je rends hommage à toutes les victimes - morts, disparus, exilés - de cet effroyable conflit",
a écrit Macron sur le réseau social X.

Le Liban peut aujourd'hui sortir des 'guerres des autres', construire la paix et une concorde durables, garanties par un État fort et souverain.

Et d'assurer :
"La France se tient aux côtés du Liban et des Libanais pour avancer en ce sens".

A noter que le président libanais, Joseph Aoun, a appelé samedi soir, à l'occasion des 50 ans du début de la guerre civile au Liban, à n'avoir recours qu'au
"dialogue"
pour régler les problèmes internes du pays, insistant sur le fait que seules l'armée libanaise et l'
"unité"
des Libanais doivent constituer leurs
"armes"
.

Le Premier ministre Nawaf Salam, pour sa part, a, ce dimanche, déposé à l'occasion une gerbe de fleurs au Monument des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, appelant les Libanais à ne pas
"revivre les souffrances du passé"
, selon l'Agence nationale d'information (ANI / Officielle).

"Cette commémoration nous a appris à ne pas reproduire ce que nos ancêtres ont subi. Il est temps de construire notre État et d'avoir confiance en lui. Cela est requis de notre part, en tant que responsables de ce pays"
, a-t-il encore indiqué.

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