
L’armée libanaise a annoncé jeudi avoir récupéré un soldat détenu par Israël, transféré au Liban par la Croix-Rouge avant d’être conduit à l’hôpital.
D’après un communiqué militaire, il avait été capturé par l’armée israélienne le 9 mars, sans que les circonstances de son enlèvement ne soient précisées. La chaîne locale LBC rapporte toutefois qu’il aurait été blessé par des tirs israéliens lors de son enlèvement dans la ville frontalière de Kfrashouba.
Mardi, Israël a relâché quatre autres Libanais, une libération que Beyrouth attribue aux négociations menées via le comité de supervision du cessez-le-feu, réunissant des représentants du Liban, d’Israël, des États-Unis, de la France et de la FINUL.
Aucune information officielle n’a été communiquée sur le nombre exact de prisonniers libanais toujours détenus en Israël.
Le Liban continue de réclamer le retrait israélien de cinq avant-postes disputés ainsi que la libération de ses ressortissants capturés lors du récent conflit.
Un cessez-le-feu précaire est en vigueur depuis novembre 2024, mettant fin à plusieurs mois d’affrontements entre Israël et le Hezbollah, qui avaient dégénéré en conflit ouvert en septembre.
Depuis la trêve, les autorités libanaises dénoncent près de 1 100 violations israéliennes, ayant fait au moins 85 morts et plus de 280 blessés.
Initialement prévu pour le 26 janvier, le retrait israélien total du sud du Liban a été reporté au 18 février après qu’Israël a refusé de s’y conformer. L’armée israélienne maintient encore sa présence sur cinq avant-postes frontaliers.