Le quotidien américain New York Times a lancé mercredi des poursuites, auprès d'un tribunal fédéral à New York, à l'encontre d'OpenAI, créateur du logiciel ChatGPT, ainsi que de Microsoft, son principal investisseur, pour violation des droits d'auteur.
Si Microsoft et OpenAI veulent utiliser notre travail pour un usage commercial, la loi les oblige à demander d'abord la permission. Ils ne l'ont pas fait.
Mi-décembre, OpenAI avait trouvé un accord avec le groupe allemand Axel Springer, éditeur notamment du tabloïd Bild, pour le rémunérer afin de fournir des contenus du groupe dans les réponses aux requêtes d'utilisateurs de ChatGPT.
Selon les termes de ce partenariat présenté comme inédit par les deux acteurs, les utilisateurs posant une question à ChatGPT recevront en réponse des résumés d'articles édités par les marques d'Axel Springer, notamment Politico, Business Insider, et les quotidiens Bild et Welt.
Depuis le lancement de ChatGPT il y a un an, les géants de la Silicon Valley se livrent une course effrénée à l'IA dite générative. Celle-ci permet d'obtenir textes, images ou lignes de code d'un niveau équivalent à ceux produits par des humains, sur simple requête en langage courant, des modèles entraînés principalement grâce à la masse des contenus présents en ligne.