
Le nombre de personnes déplacées en raison de la violence et de l’insécurité en Haïti a atteint un record de 1,4 million, le chiffre le plus élevé jamais enregistré dans le pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le dernier rapport de la matrice de suivi des déplacements de l’OIM indique que les déplacements forcés ont augmenté de 36 % depuis la fin de 2024, alors que la violence liée aux gangs continue de s’étendre au-delà de la capitale nationale, Port-au-Prince.
Près des deux tiers des nouveaux déplacements ont eu lieu dans les départements du Centre et de l’Artibonite.
Une crise migratoire
Les femmes et les enfants restent les plus vulnérables, représentant plus de la moitié de la population déplacée. De nombreuses familles ont été séparées, les parents envoyant leurs enfants dans des zones plus sûres pour les protéger de la violence.
L'OIM appelle la communauté internationale à agir
Les communautés situées le long de la frontière avec la République dominicaine subissent également une pression croissante, plus de 207 000 Haïtiens ayant été rapatriés depuis janvier dans un contexte d’insécurité aggravée.
L’agence de l’ONU travaille par ailleurs avec les autorités et les communautés pour reconstruire les infrastructures publiques et promouvoir des programmes de réinsertion sociale visant la stabilité à long terme.