Les BRICS appelle à un cessez-le-feu urgent à Gaza

10:4424/10/2024, jeudi
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, son homologue chinois Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le président iranien Masoud Pezeshkian, le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira, le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed lors du sommet 2024 des BRICS au centre d'exposition international de Kazan, le 23 octobre 2024.
Crédit Photo : HAMAD AL-KAABI / UAE PRESIDENTIAL COURT / AFP
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, son homologue chinois Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le président iranien Masoud Pezeshkian, le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira, le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed lors du sommet 2024 des BRICS au centre d'exposition international de Kazan, le 23 octobre 2024.

Le groupe économique des BRICS a adopté, mercredi, une déclaration conjointe soulignant la nécessité pressante de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, alors qu'Israël poursuit son offensive sur l'enclave assiégée, qui, au cours de l'année écoulée, a fait près de 43.000 morts et plus de 100.000 blessés parmi les Palestiniens.

"Nous soulignons l'urgence d'un cessez-le-feu immédiat, total et permanent dans la bande de Gaza, de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et des prisonniers qui sont détenus illégalement des deux côtés, de l'acheminement sans entrave, durable et à grande échelle de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, ainsi que de la fin de toutes les actions agressives"
, indique la déclaration de Kazan, du nom de la ville russe qui accueille le sommet de trois jours des BRICS.

Les pays du BRICS ont réitéré leur
"grave préoccupation"
face à la détérioration de la situation et à la crise humanitaire dans les territoires palestiniens occupés, en raison de l'opération militaire israélienne.

La déclaration condamne les attaques israéliennes contre
"les opérations humanitaires, les infrastructures, le personnel et les points de distribution".

La déclaration, publiée par le Kremlin, appelle à la pleine mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et salue les efforts déployés par l'Égypte et le Qatar, ainsi que d'autres efforts régionaux et internationaux, pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire.

"Nous sommes également alarmés par le fait qu'une nouvelle escalade du conflit dans la bande de Gaza risque de provoquer une augmentation des tensions et de l'extrémisme et d'avoir des conséquences extrêmement néfastes aux niveaux régional et mondial"
, indique la déclaration, qui appelle toutes les parties concernées à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter
"les escalades et les déclarations provocatrices".

La déclaration prend ensuite acte des mesures conservatoires indiquées par la Cour internationale de justice dans le cadre de la procédure engagée par l'Afrique du Sud à l'encontre d'Israël.


Elle ajoute que les BRICS réaffirment leur soutien à l'admission de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies,
"dans le cadre de leur engagement inébranlable en faveur de la solution à deux États, fondée sur le droit international".

Le sommet des BRICS réunit les membres de longue date que sont le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud - à l'origine du nom du groupe - ainsi que les nouveaux venus que sont l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé mercredi pour participer au sommet en tant qu'invité.


Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son offensive meurtrière sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre de l'année dernière.

La guerre israélienne contre Gaza a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire, tandis qu'un blocus permanent a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.


Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide en raison de ses agissements dans la bande de Gaza.


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