Les discussions de deux jours entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le Grand barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) se sont achevées mardi soir au Caire, la capitale égyptienne, sans qu’un accord ne soit trouvé.
Les trois pays ont tenu une série de discussions afin de parvenir à un accord en trois parties sur les lignes directrices et les règles pour le remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.
Le négociateur en chef, l’ambassadeur Seleshi Bekele, a dirigé la délégation éthiopienne lors du troisième cycle de négociations au Caire, tandis que les ministres de l’Eau et de l’irrigation de l’Égypte et du Soudan, Hani Sewilam et Dawelbeit Abdelrahman, ont dirigé leurs pays respectifs lors des pourparlers.
L’Éthiopie reste déterminée à parvenir à un résultat gagnant-gagnant basé sur le principe cardinal de l’utilisation équitable et raisonnable du fleuve Nil.
L’Égypte et dans une moindre mesure le Soudan craint que leur part d’eau naturelle provenant du plus long fleuve d’Afrique ne soit compromise par le barrage.
L’Éthiopie a rejeté cette crainte comme étant mal fondée.