
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a exprimé jeudi son choc face aux conditions physiques et psychologiques des prisonniers palestiniens récemment libérés dans le cadre du septième échange de détenus entre le Hamas et Israël.
Jeudi, Israël a libéré 642 prisonniers palestiniens après que le Hamas a remis les corps de quatre otages israéliens dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Cet accord, en vigueur depuis le mois dernier, a suspendu la guerre destructrice d’Israël contre Gaza, qui a fait plus de 48 360 morts, principalement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
Jusqu’à présent, 25 otages israéliens et huit corps ont été restitués depuis Gaza en échange de plus de 1 100 prisonniers palestiniens dans la première phase de l’accord.
Israël estime que 59 otages sont encore détenus à Gaza, dont au moins 20 en vie. Leur libération est attendue dans la deuxième phase du cessez-le-feu, qui nécessiterait un retrait total des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.