Crédit Photo : Mahmud Turkia / AFP
Des personnes passent devant des voitures détruites lors des affrontements de la nuit dans le quartier sud d'Abu Salim à Tripoli, capitale de la Libye, le 13 mai 2025.
Des affrontements armés ont éclaté mercredi à Tripoli, la capitale libyenne, selon des témoins.
La violence a opposé plusieurs groupes armés dans les quartiers d'Aïn Zara, Ras Hassan et Ben Ashour.
Aucun bilan des blessés n'a été communiqué pour le moment.
Les médias libyens rapportent que les vols ont été suspendus à l'aéroport de Mitiga en raison des affrontements, tandis que le ministère de l'Éducation a ordonné la suspension des cours dans les écoles de la capitale.
La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) s'est dite préoccupée par la poursuite des affrontements à Tripoli.
"La MANUL est profondément alarmée par l'escalade de la violence dans des quartiers densément peuplés de Tripoli pour la deuxième nuit consécutive, mettant en danger la vie de nombreux civils",
a-t-elle déclaré sur X, appelant à un cessez-le-feu
"immédiat et inconditionnel"
dans toutes les zones habitées.
Les heurts ont éclaté pour la première fois lundi, après la mort d'Abdel Ghani al-Kikli, chef de l'Appareil de soutien à la stabilité, une structure affiliée au Conseil présidentiel.
Pour rappel, la Libye est divisée entre deux gouvernements rivaux : l'un, reconnu internationalement, est le gouvernement d'union nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, basé à Tripoli et l'autre, désigné par la Chambre des représentants début 2022, est dirigé par Oussama Hamad depuis Benghazi.
Les Libyens espèrent que des élections présidentielle et législatives, attendues depuis des années, permettront enfin de mettre un terme aux conflits politiques et armés, et de clore la transition entamée depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
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