
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s'adresse aux journalistes avant l'arrivée d'un avion militaire italien transportant des enfants palestiniens de Gaza et leurs familles, le 13 août 2025, à l'aéroport Ciampino de Rome. Il s'agit de la plus grande opération d'évacuation médicale menée depuis janvier 2024.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a affirmé vendredi que son pays est "absolument opposé" au projet israélien d’occuper Gaza.
"Nous y sommes absolument opposés",
a déclaré Tajani dans un entretien au Quotidiano Nazionale, soulignant que ce plan compromet la solution à deux États,
"la seule possible pour parvenir à la paix".
Il a dénoncé le
"carnage"
en cours dans la bande de Gaza et appelé à permettre l’accès des journalistes afin qu’ils puissent
"rapporter de manière indépendante la situation dramatique dans l’enclave".
"Nous sommes favorables à la reconnaissance de la Palestine, mais il faut d’abord construire un État palestinien, qui n’existe pas actuellement. Nous travaillons donc à le bâtir : c’est pourquoi nous soutenons également une mission des Nations unies, dirigée par des Arabes, pour unifier la Palestine. Dans ce cadre, nous sommes prêts à envoyer nos troupes. Le 1er septembre, j’ajoute que le ministre palestinien des Affaires étrangères viendra à Rome",
a-t-il ajouté.
Sommet en Alaska
Sommet en Alaska
Tajani s’est également exprimé sur le sommet en Alaska entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de
"tournant"
à partir duquel de véritables négociations peuvent débuter.
"J’ignore à quel point Poutine sera disposé à écouter les demandes de Trump et dans quelle mesure il souhaite parvenir à un cessez-le-feu pour mettre rapidement fin à la guerre. La question n’est donc pas tant ce que Trump demandera, mais ce que Poutine sera prêt à accepter. La balle est dans son camp. C’est à lui de dire s’il veut le dialogue, s’il veut rencontrer Volodymyr Zelensky ou non",
a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie italienne a insisté sur le fait que tout ce qui concerne l’Ukraine doit être décidé par Kiev et les parties impliquées, rappelant qu’
"aucun accord de paix ne peut être conclu par-dessus la tête de l’Ukraine".
"Après le cessez-le-feu, des négociations directes devront s’ouvrir, comme mentionné, entre Zelensky et Poutine. À ce moment-là, l’Ukraine devra décider seule de ses territoires : personne d’autre ne peut décider à sa place",
a-t-il conclu.
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