Starmer appelle Israël à lever d’urgence les restrictions sur l’aide à Gaza

La rédaction avec
16:1415/08/2025, Cuma
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Le Premier ministre britannique Keir Starmer rencontre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salman à la Cour royale de Riyad, en Arabie saoudite, le 9 décembre 2024, lors de sa visite de trois jours aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et à Chypre.
Crédit Photo : Kirsty Wigglesworth / POOL / AFP
Le Premier ministre britannique Keir Starmer rencontre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salman à la Cour royale de Riyad, en Arabie saoudite, le 9 décembre 2024, lors de sa visite de trois jours aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et à Chypre.

À l’issue d’un appel téléphonique jeudi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé Israël à lever sans délai les restrictions entravant l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.

"Face à la crise humanitaire dramatique à Gaza, le Premier ministre a présenté les actions menées par le Royaume-Uni pour améliorer la situation sur le terrain, tout en continuant à plaider en faveur d’un cessez-le-feu"
, indique un communiqué de Downing Street.
"Il a affirmé qu’Israël devait lever immédiatement ses restrictions sur l’aide humanitaire, et que le Hamas devait libérer tous les otages sans condition et sans délai."

Le communiqué précise également que Keir Starmer a partagé les avancées de ses efforts pour promouvoir un plan de paix à long terme, visant à instaurer une sécurité durable dans la région.


Les deux dirigeants ont convenu de renforcer leur coopération pour préserver la perspective d’une solution à deux États, qu’ils ont réaffirmée comme étant la seule voie viable pour assurer la paix et la sécurité tant aux Palestiniens qu’aux Israéliens.

Le mois dernier, Starmer avait indiqué que le Royaume-Uni pourrait reconnaître un État palestinien dès septembre, si Israël ne parvenait pas à un cessez-le-feu à Gaza et ne relançait pas le processus vers une solution à deux États.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.


De son côté, la Cour internationale de Justice, dans une décision provisoire rendue l’an dernier, a estimé qu’il était "plausible" que les actions d’Israël à Gaza puissent constituer un génocide. Elle a ordonné à Israël de respecter ses obligations internationales et de permettre l’accès humanitaire aux populations palestiniennes assiégées.


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