
Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu’il souhaiterait qu’Israël autorise les journalistes internationaux à accéder à la bande de Gaza assiégée pour y couvrir la situation.
Depuis octobre 2023, Israël en interdit l’accès à la presse étrangère, à quelques exceptions rares encadrées par l’armée. La couverture des événements repose principalement sur des journalistes palestiniens locaux, dont au moins 184 ont été tués depuis le début de la guerre, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël mène depuis octobre 2023 une offensive militaire d’une extrême violence sur Gaza, ayant fait plus de 61 000 morts palestiniens, dont près de la moitié sont des femmes et des enfants. L’enclave est aujourd’hui ravagée et confrontée à la famine.
Malgré l’inquiétude croissante face à ce que de nombreux observateurs qualifient de nettoyage ethnique et de génocide, le cabinet de sécurité israélien a validé vendredi le plan du Premier ministre Benjamin Netanyahu visant à intensifier les opérations militaires et à occuper la ville de Gaza.
En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. De son côté, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé qu’il est "plausible" que les actions d’Israël constituent un génocide, ordonnant des mesures conservatoires pour faire respecter le droit international et garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens assiégés.