L'Occident appelle la Russie à renvoyer en Ukraine les enfants "déportés de force"

15:152/06/2023, vendredi
MAJ: 2/06/2023, vendredi
AFP
Crédit photo: ANDY BUCHANAN / AFP
Crédit photo: ANDY BUCHANAN / AFP

Plusieurs chancelleries occidentales à Kiev ont appelé la Russie à renvoyer en Ukraine les enfants "déportés de force", selon une déclaration commune rendue publique ce jeudi.

Cet appel est intervenu à l’occasion de la Journée internationale de l’enfance que l'Ukraine et d’autres pays célèbrent le 1er juin de chaque année, tandis que pour l’heure, Moscou n’a émis aucun commentaire à ce propos.


Le texte de la déclaration commune a été signé par les ambassades du Royaume-Uni, de l'Australie, de l'Autriche, des Pays-Bas, du Canada, du Danemark, de l'Estonie, de la Grèce, de la Lettonie, de la Suisse et de la République tchèque.


La Pologne, la Slovénie, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Roumanie, l'Espagne et la Suède, ainsi que la délégation de l'Union européenne en Ukraine, ont également signé le document.


"À l'occasion de la Journée internationale de l’enfance célébrée en Ukraine et dans toute la région, nous appelons la Russie à renvoyer dans leur pays les enfants ukrainiens déportés de force"
, indique la déclaration commune.

Les chancelleries occidentales des pays cités, ont également exhorté Moscou à
"mettre fin à la guerre en Ukraine, aux pratiques liées à la déportation forcée d'enfants ukrainiens et à les restituer à leur pays d’origine, l’Ukraine"
.

Crédit photo: CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Elles ont affirmé que
"la communauté internationale se tient aux côtés de l'Ukraine pour protéger ses générations futures et tiendra la Russie pour responsable de ses actions illégales et barbares en Ukraine"
.

Ces pays se disent
"consternés face aux transferts forcés d'enfants vers la Russie ou vers les territoires ukrainiens contrôlés par Moscou"
, en allusion aux charges mentionnées dans les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).

La CPI, basée à La Haye (Pays-Bas), avait émis en mars dernier deux mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, la commissaire russe aux droits de l'enfant.



La CPI soutenue par l'ONU, avait accusé Poutine de "crimes de guerre pour la déportation illégale d'enfants des régions occupées d'Ukraine vers la Russie". Des accusations rejetées par Moscou qui considère la décision de la CPI comme étant
"nulle et non avenue"
.

Les "crimes" susmentionnés ont été commis à compter du 24 février 2022, date du déclenchement de la guerre russe contre l’Ukraine, avait précisé la CPI.


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