
L'ONU met en garde contre d'éventuels crimes d'atrocité à Gaza alors que la situation humanitaire atteint un niveau critique.
Le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU a averti vendredi que l'offensive militaire israélienne en cours à Gaza pourrait constituer des crimes d'atrocité, alors que la situation humanitaire atteint un nouveau seuil critique après l'effondrement d'un accord de cessez-le-feu.
Cela fait 10 jours que nous sommes témoins d'un mépris total pour la vie et la dignité humaines.
Concernant l'accès humanitaire, totalement coupé, Laerke a déclaré que les avancées obtenues pendant la trêve ont été anéanties. Il a insisté:
Nous sommes revenus à la situation d'avant, sauf que cette fois, c'est encore pire en raison de l'arrêt total de l'entrée des fournitures.
Le PAM et ses partenaires ont stocké plus de 85 000 tonnes de produits alimentaires à l'extérieur de Gaza, prêts à être acheminés si les points de passage sont ouverts, indique le rapport.
Elle attire également l'attention sur l'explosion des prix alimentaires à Gaza, notant qu'un sac de 25 kg de farine de blé se vend jusqu'à 50 dollars, soit une augmentation de 400 % par rapport aux prix d'avant le 18 mars.
Par ailleurs, le prix du gaz de cuisson a grimpé de 300 % par rapport à février.
21 femmes et plus de 40 enfants tués chaque jour entre le 18 et le 25 mars
L'armée israélienne a lancé une campagne aérienne surprise contre la bande de Gaza le 18 mars, tuant 855 personnes, en blessant près de 1 900 autres et réduisant à néant l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers conclu en janvier.