L'Union juive française pour la Paix (UJFP) a dénoncé le parti pris de l'Exécutif français en faveur d'Israël, alors que les combats meurtriers se poursuivent au Proche-Orient entre l'armée israélienne et des factions palestiniennes.
Interrogé ce mercredi à Paris par Anadolu (AA), le président d'honneur de l'UJFP, Richard Wagman a estimé que la communauté internationale est divisée en deux camps actuellement vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.
Pas un mot, pas un mot sur les Palestiniens, sur leur droit de se défendre, sur leur droit à la sécurité et sur leurs droits nationaux.
Un peuple sous occupation, sous blocus, a le droit de résister.
Fracture de la communauté internationale
Polémique en France sur la position de LFI vis-à-vis du conflit israélo-palestinien
En tant qu'association, nous avons une position beaucoup plus radicale que celle de La France Insoumise, et nous sommes une organisation juive.
La position de l'UJFP
Il y a 2 millions de personnes qui habitent à Gaza qui n'ont pas ces services actuellement. Ils sont sous une pluie de bombes. Et tout cela constitue une violation du droit international en matière de guerre.
Interdiction des manifestations pro-Palestine en France
Anadolu a ensuite interrogé le président d'honneur de l'UJFP à propos de la manifestation qui s'est tenue lundi soir à Paris en solidarité avec Israël, et à laquelle beaucoup de personnalités politiques étaient présentes, notamment des membres du gouvernement, la présidente de l'assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, l'ancien président Nicolas Sarkozy, l'ancien premier ministre Manuel Valls, alors qu'à Lyon, Marseille et Paris des manifestations de solidarité à la Palestine ont été interdites par les préfectures.
L'évolution de la position de la France
AA ensuite interrogé Richard Wagman sur l'évolution de la position de la France concernant le conflit israélo-palestinien, vers un soutien inconditionnel à Tel Aviv, au cours de la quinzaine d'année passées.
Le sort du peuple palestinien ne fait ni chaud ni froid dans les chancelleries occidentales, ni à l'Élysée, ni ailleurs. Et ça, c'est vraiment déplorable.