Le président de France, Emmanuel Macron.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi soir, à l'occasion de la réception organisée à l'Élysée pour le 80ème anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), que "défendre et aimer Israël, vouloir sa sécurité, ce n'est pas souscrire à tous les choix" de son gouvernement.
Selon Macron,
"il faut assumer de vivre des désaccords"
. Et d'ajouter:
La France se bat avec la plus grande des clartés pour condamner l'attaque terroriste du 7 octobre (…) et pour aussi appeler à respecter le droit humanitaire, le droit de la guerre et le droit international comme le doit toute démocratie.
Durant son discours, Emmanuel Macron a réitéré sa volonté de
"bâtir une solution politique au Proche-Orient sans laquelle il n'y aura jamais de paix et de sécurité pour Israël".
"L'ombre de la mort, chacun l'a ressenti ce 7 octobre dernier, jour du plus grand massacre antisémite de notre siècle",
a-t-il poursuivi, rappelant que
"trois otages français"
sont toujours retenus.
Et de poursuivre:
"La France œuvre et œuvrera sans relâche pour leur libération comme celle de tous les otages encore détenus par le Hamas".
Et je le dis ici: ce sont tous les otages que nous voulons faire revenir et que nous ferons revenir.
Le président français promet, par ailleurs, que les autorités seront
"intraitables"
à
"chaque fois que réapparaîtra la moindre trace d'antisémitisme".
De son côté, le président du CRIF, Yonathan Arfi, qui s'est exprimé avant Macron, a salué
"l'arsenal législatif français"
qu'il considère être
"l'un des plus aboutis"
grâce à
"des lois contre l'antisémitisme, contre le négationnisme mais aussi contre les appels haineux au boycott".
Et de conclure:
"Mais chacun le sait, ni la loi, ni la mobilisation importante des forces de l'ordre, n'ont pu empêcher les actes antisémites de se multiplier sous nos yeux".
Le dirigeant du CRIF a ainsi profité de la tribune qui lui était offerte à l'Élysée pour réitérer sa demande d'ouverture
"d'une commission d'enquête parlementaire sur l'antisémitisme dans les universités".
À noter que de nombreuses personnalités participaient à cette réception d'anniversaire, dont le Premier ministre Gabriel Attal, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
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