Des manifestations massives ont eu lieu dans le monde arabe pour exiger la fin des attaques israéliennes contre Gaza. En Tunisie, au Maroc et en Syrie, des grèves générales et des rassemblements ont eu lieu pour soutenir la cause palestinienne, tandis qu'Israël intensifie ses frappes sur Gaza. La guerre a fait plus de 50 700 victimes palestiniennes depuis octobre 2023.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés lundi dans plusieurs villes du monde arabe pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël contre la Bande de Gaza. En Tunisie, des centaines d'étudiants ont défilé sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis, brandissant des drapeaux palestiniens et du Hamas, selon un correspondant d'Anadolu. Des rassemblements ont également eu lieu devant le théâtre municipal de Tunis, avant de se diriger vers l'ambassade de France, non loin de là.
Au Maroc, les syndicats ont annoncé une grève générale dans tout le pays, notamment dans les établissements d'enseignement, pour soutenir les appels à l'arrêt des hostilités israéliennes contre Gaza. En Syrie, l'agence de presse nationale SANA a rapporté que des centaines de personnes avaient manifesté dans la capitale Damas contre les attaques israéliennes ciblant la Syrie et le peuple palestinien.
Les factions palestiniennes ont exhorté leurs partisans dans le monde entier à organiser une grève générale, lundi, pour faire pression sur Israël et exiger la fin de sa guerre contre Gaza, qu'elles qualifient de génocidaire. Depuis le 18 mars, l'armée israélienne a intensifié ses attaques, tuant près de 1 400 personnes et en blessant plus de 3 400 autres, tout en mettant en échec l'accord de cessez-le-feu conclu en janvier.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé la semaine dernière qu'il intensifierait les frappes contre Gaza, alors que des efforts sont déployés pour mettre en œuvre le plan de l'ex-président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens hors de l'enclave.
Depuis octobre 2023, la guerre israélienne a tué plus de 50 700 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d'enfants. En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza. Israël fait également face à une accusation de « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) à cause de ses actions à Gaza.
