Maroc: Cloture de la conférence de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire

Crédit Photo : Maroc Diplmatie / Média X

Clôture, 7 février 2024 à Rabat, des travaux de la Conférence ministérielle de Haut-Niveau sur les Pays à Revenu Intermédiaire, et qui a été sanctionnée par l’adoption de la Déclaration de Rabat.

Les travaux de la Conférence ministérielle de Haut-Niveau sur les Pays à Revenu Intermédiaire, qui ont eu lieu à Rabat et se sont clôturés le 6 février 2024, ont abouti à l'adoption de la Déclaration de Rabat.

Cette conférence, qui a rassemblé 32 pays ainsi que 23 agences de développement des Nations Unies et d'autres institutions internationales et régionales, a débuté mardi à Rabat au niveau ministériel.

Placée sous le thème

"Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation"

, cette conférence s'est penchée sur les défis et les opportunités des pays à revenu intermédiaire, indique l'Agence de presse africaine (APA).

Sous la présidence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, cette réunion comptant la participation de hauts représentants des Commissions économiques régionales des Nations Unies, a porté l'accent sur des thèmes clés pour les pays à revenu intermédiaire, tels que la Coopération Sud-Sud et triangulaire, le financement du climat, les sources de financement innovantes et le piège du revenu intermédiaire.

Parmi les participants figurent la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (ESCWA), Rola Dashti, la Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), Hanan Morsy, et le Secrétaire général adjoint de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Pedro Manuel Moreno, selon les informations relayées par le même média.

Le rapport de la réunion publié par le Ministère des Affaires étrangères marocain mentionne l'intention des participants:

"Nous avons besoin d’un changement de paradigme en matière de coopération internationale pour permettre aux pays à revenu intermédiaire de mettre en place des transitions équitables, inclusives et justes en faveur du développement durable",

ont souligné les participants dans la déclaration.

Dans le même rapport les participants ont

"rappelé, à cet effet, que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 indique notamment que les PRI connaissent encore de grandes difficultés pour parvenir au développement durable"

"Pour pérenniser les résultats obtenus jusqu’à présent, il faudrait intensifier les efforts visant à surmonter les difficultés actuelles par des échanges de données d’expérience"
, disent-ils.

Selon le rapport, ces derniers engagés se sont engagés

"à promouvoir le dialogue, la coordination et la coopération afin de promouvoir et de faire entendre les intérêts des PRI et de les soutenir dans les efforts qu’ils déploient pour lever les obstacles qui leur sont propres sur la voie du développement durable dans ses dimensions économique, sociale et environnementale."

Soulignant leur engagement à promouvoir leurs intérêts communs et à rechercher des solutions pratiques, innovantes et efficaces, les participants ont convenu de surveiller attentivement la mise en œuvre de la déclaration finale de la quatre-vingtième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, comme indiqué dans le rapport.

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